Test Metal Slug (la série).
Quand on cherche à faire ou même refaire des jeux d'arcade, on découvre que la Neo Geo (console de bourgeois par excellence) a accouché de quelques petits bijoux que le pauvre que j'ai été, suis et sera n'a pas eu l'occasion de toucher à l'époque. L'émulation et un super filtre (super eagle pour ne pas le citer) fait du bien pour redécouvrir ou simplement découvrir un genre qui a fait le bonheur des salles d'arcade et de cette console de bourgeois.
Alors Metal Slug et ses nombreuses s'inscrit dans le genre Run and gun qui signifie en français : cours et tire. En fait, c'est le pur cliché du jeu pan pan boum boum parce que ça pète de partout et surtout faut avancer encore et toujours.
Dans Metal Slug vous aurez le choix entre plusieurs personnages sauf dans le premier. Personnellement, je n'ai vu aucune différence sauf pour l'apparence. L'histoire consiste à combattre un dictateur (pas finaud apparemment) et des extraterrestres. Le jeu est une espèce de gros délire permanent bourré d'humour.
Graphiquement, la série a une personnalité propre avec son univers complètement barré qui donne aux graphismes 2D, l'impression qu'ils n'ont pas vieilli. C'est triste à dire mais la 2D vieillit bien mieux que la 3D et ça se vérifie quand on fait du retrogaming.
Le gameplay se limitant à avancer, tirer, sauter pour ne pas tomber dans le trou ou toucher les ennemis en dessous de nous. L'une des particularités de Metal Slug, c'est de nous permettre d'avoir des véhicules à disposition qui possède une barre de vie contrairement à vous qui suppose le décès à la première sauf contamination en zombie, momie et autre bonhomme de neige. Le délire Metal Slug est permanent concernant les ennemis et la mort complètement conne aide pas mal au plaisir procuré par un concept tout ce qu'il y a de plus basique et répétitif.
Le jeu propose aussi de sauver des prisonniers en les délivrant. Ils vont remercieront en vous octroyant des points, des armes surpuissantes avec munitions limitées (je vous laisse le plaisir de les découvrir) et vous possédez des bombes bien pratiques pour vous débarasser des véhicules lourds.
Le jeu a l'intelligence de varier les situations, de s'amuser de son gameplay simple et basique. Un délire à la space invaders, à la mission impossible, apporter E.T. dans la dernière mission. D'une répétitivité évidente, Metal Slug compense par son humour décalé qui fait mouche et une volonté de varier l'expérience de jeu pour ne pas trop lasser.
Concernant la durée de vie, il faut comprendre que les jeux étant d'une difficulté aberrante, vous allez bouffer des crédits pour en voir la fin ( 50 en moyenne par partie et c'est vrai que je bourrinne). Chaque jeu peut se terminer en moins d'une heure et se compose de 5 à 6 niveaux assez longs.(Metal Slug 3 a le plus long dernier stage et le plus dur).
Les passages secrets font leur apparition pour permettre une meilleure rejouabilité et je pense, limiter le sentiments de lassitude. Personnellement, j'ai enchaîné les 6 à la suite sans m'ennuyer.
L'un des gros atouts de Metal Slug, ce sont ses boss absolument énormes qui peuvent prendre tout l'écran. Ils sont très dur à battre et vous creverez lamentablement mais gagner procure un vrai plaisir.
La musique est franchement entraînante et les bruitages permettent de rester dans l'ambiance.
Alors, ça vaut le coup ?
Metal Slug et ses suites sont un pur concentré de fun. La prise en main est immédiate et les évolutions sont si faibles entre les suites que j'aurais presque tendance à y voir un seul jeu. La patte graphique si particulière permet aux jeux de ne pas avoir vieilli sur ce plan et de rester très agréable à l'oeil.
Plaisir coupable par excellence avec une difficulté monstrueuse pour peu que l'on n'use pas des continues infinis, la série des Metal Slug est fait pour le fun et rien que le fun. Pas de prétention autre que de s'amuser et en ça, le résultat est convaincant.
J'ai une mention spéciale pour les boss qui sont un vrai plaisir à combattre malgré leur difficulté.