Critique la mort dans la peau.

Après un premier épisode plutôt réussi et intéressant dans son scénario, sa mise en scène et ses quelques longueurs, la franchise Jason Bourne est en marche avec ce second opus.

Pour résumer, il sert de bouc émissaire pour cacher quelques manipulations assez obscures. Au passage, il apprendra son vrai nom et le scénario se déroulera avec un relatif désintérêt du fait de sa superficialité.

C'est ce qui m'a marqué le plus en le revoyant, le scénario est d'une pauvreté absolue. Il se passe très peu de choses dans le film et la seule révélation se situe dans une simple scène où Landy lui dira son identité et sa date de naissance. Pour le reste, Jason Bourne court, se fait poursuivre et poursuit.

Alors le film vaut-il quelque chose sans scénario solide ? La réponse est oui parce que les longueurs du premier film sont effacés au profit d'une réalisation particulièrement efficace, lisible et frénétique. Greengrass réussit à imposer un style très nerveux qui empêche de s'ennuyer tout en conservant un côté réaliste à l'action.

Les scènes de poursuites sont menées au coeur de l'action pour se sentir toute leur intensité. Peu d'explosions dans le film ais beaucoup de casse, notamment dans une poursuite bien supérieure à celle en mini du premier opus. 

Haletant et âpre, la réalisation sauve le film de sa pauvreté scénraistique et mérite d'être vu comme la suite un peu mercantile et facile mais pleine de quailités avec une interprétation solide des différents acteurs couplée à une réalisation très efficace d'un Greengrass en forme.

En résumé, à voir si vous avea aimé le premier et pour la poursuite à Moscou qui est très impressionnante en plus d'être très lisible malgré une réalisation caméra à l'épaule. 

Rendez-vous pour la critique du troisième et dernier opus en date de la franchise Bourne.