Critique Vol au dessus d'un nid de coucou.

Encore une fois ma douce n'a pas vu ce film culte et insondable qu'est Vol au dessus d'un nid de coucou. Non, il ne faut pas la blâmer parce que je suis sur que vous aussi, vous avez raté un nombre incalculable de films qu'il faut voir tout comme moi.

Difficile de critiquer ce film que j'avais adoré la première fois que je l'ai vu et que j'ai moins aimé la seconde fois. L'histoire se situant dans une asile psychiatrique où le personnage de Nicholson doit être évalué pour savoir s'il doit être interné ou non. Incontrôlable et imprévisible, Murphy fera des siennes en faisant exploser les habitudes de cette aile si tranquille.

En cherchant par tous les moyens à rendre son calvaire plus acceptable, il commettra une ballade en mer, une fête dans l'hôpital et quelques autres frasques. L'indien se sentira grand, les autres auront appris qu'il existe autre chose que la routine de leur petite vie routinière.

Alors pourquoi j'ai moins aimé la seconde fois ? Tout d'abord parce que le personnage de l'infirmière m'est apparu moins détestable que la première fois, que je trouve les fous assez sages paradoxalement. En fait, j'ai eu l'impression de revoir ce qui se vit dans un hôpital psychiatrique à notre époque. J'ai eu la chance ou la malchance de cotoyer ce milieu par mon métier. J'ai fini par voir ce qui se passe dans ce genre d'établissement et l'importance de la routine, la maladie mentale qui s'exprime. Je ne peux rien dire pour les électochocs puisque je ne sais pas si ça existe encore.

En fait, j'ai eu l'impression d'une vision très édulcorée de ce qu'est la psychiatrie. En résumé, Vol au dessus d'un nid de coucou fait partie des films à voir pour dire qu'on l'a vu. La seconde vision m'a déçu mais plus par mon expérience que par le film en lui même.