Sans titre et alors.
On écrit,s'écrie,se décrit : tout est une histoire de cri ou de riz,comme des petits
grains que l'on sème,parsème pour se trouver,le trouver,se retrouver.
L'autre encore et toujours celui qui nous fait exister : que serions nous sans celui qui nous conspue,nous érige une statue fragile ou simplement pose une main sur
ton épaule quand tu as besoin de lui . Nous ne serions peut être rien ou l'infinité d'un tout dans son essence la plus parfaite.L'autre n'existe pas,je n'existe pas pour lui.
Vous ne me comprenez pas,sachez que moi non plus je ne me comprend pas toujours et je ne vous comprend pas non plus : si je comprenais tout et rien,je serais l'être
omniscient,inconscient qui ne pourrait plus vivre sans ses divaguations,ses observations plus ou moins subtiles,débiles sur vous,sur toi qui me lit et qui se dit en cet instant : quel génie ou
quel con de déblatérer sur un blog alors même que ma vie est plus pathétique que la sienne.
As tu raison ? toi seul à la réponse à la grande question et oui ne compte pas sur moi pour te donner les clés de mon enfer,je ne l'ouvrirais qu'à ceux et celles
que je pense digne d'y entrer.
Tu en fais peut être partie et surtout ne t'illusionne pas,ceci n'est pas un paradis perdu où tu seras le bienvenu.
Y entrer,c'est accepter de te brûler,de voir ce que tu ne pourrais imaginer même dans tes cauchemars les plus fous.
Ma réalité est sombre,absurde,insipide et tellement fascinante que tu pourrais t'y noyer.
Oui toi lecteur de ma prose , tu peux t'en retourner à ta vie,tu en as fini avec l'exploration de l'antichambre de mon esprit : retourne vers ta donzelle ou ton
damoiseau promis pour te blottir dans ses bras et oublie que tu as lu les élucubrations d'un fou.